Depuis plusieurs jours, plusieurs responsables de la droite meurthe-et-mosellane ont cru bon de critiquer fortement la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, sur fond de campagne nauséabonde contre la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qu’ils ne jugent d’ailleurs pas utile de dénoncer.

Il convient de rappeler à ceux qui ont soutenu sans sourciller pendant dix ans une politique minutieuse de démantèlement du service public d’éducation, que c’est la fierté de la gauche au pouvoir d’avoir fait, depuis 2012, de l’éducation, une priorité.

Les faits sont têtus :

  • 60 000 postes d’enseignants sont progressivement recréés dans les écoles et l’enseignement supérieur, tandis que M. Sarkozy en avait supprimé 80 000.
  • Des nouveaux rythmes scolaires plus adaptés sont mis en place, pour réduire les inégalités et favoriser la réussite scolaire des enfants.
  • Plus de 28 000 auxiliaires de vie scolaire seront progressivement titularisés pour mieux accompagner dans l’école les élèves en situation de handicap.
  • Les moyens affectés à l’éducation prioritaire sont renforcés dans 102 secteurs dès 2014 et plus de 1100 dès 2015.
  • La formation des enseignants, qui avait été supprimée par la droite, a été remise en place (Écoles supérieures du professorat et de l’éducation).
  • Un grand plan pour le numérique à l’école a été lancé.

J’appelle les responsables politiques de l’UMP et de l’UDI à un peu de décence. La droite a échoué en la matière, faisant de la France un des seuls pays de l’OCDE à réduire ses dépenses en matière d’éducation.

Les socialistes sont fiers du travail engagé depuis 2012. Car c’est d’abord en agissant pour l’éducation, l’épanouissement et la formation de tous les enfants, que notre pays pourra relever les défis d’aujourd’hui et préparer ceux de demain.

Bertrand Masson
Premier secrétaire fédéral du PS