Depuis que la campagne des régionales a été lancée par le Président de la République en personne, l’UMP base sa campagne sur fond de malhonnêteté, de chiffres et de propos tronqués.
Voici un tract de réponse de Jean-Pierre Masseret aux accusations lancées par la droite sur la fiscalité.
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Petit extrait du magazine « L’expansion » du mois de mars 2010 qui consacre un dossier spécial sur la gestion des régions :
» la Lorraine est la deuxième région de France la moins bien gérée. Elle est pénalisée par le poids de sa dette et la faiblesse de ses investissements « .
Il apparaît également que la Lorraine est respectivement :
– 17ème pour le poids des frais des personnels,
– 18ème pour la capacité de désendettement,
– 20ème pour l’effort d’investissement
Je ne vois pas où est la malhonnêteté, la désinformation et la démagogie…d’autant que dans vos rangs Monsieur Masseret, on ne se cache pas de dire que la gestion n’est pas un domaine où vous excellez…
Pour cacher un maigre et désastreux bilan, il est évident qu’il est plus aisé de crier aux mensonges et à la démagogie !
La malhonnêteté et la démagogie, c’est quand vous et vos amis n’hésitez pas à dire dans un tract que la Région a augmenté les impôts de 40%, en oubliant de dire que cela représente à peine 5 euros par an et par habitant.
La malhonnêteté et la démagogie, c’est quand vous tentez – même très maladroitement, je me dois de vous le dire – de semer la zizanie dans nos rangs avec des rumeurs stupides, genre « dans les rangs de Masseret, on dit que … ». Désolé monsieur, mais nous ne prendrons pas exemple sur vous. Laver notre linge sale en public, comme le fait l’UMP Lorraine, ce n’est pas franchement la conception des socialistes lorrains.
En ce qui concerne la dette, elle est présente et Jean-Pierre Masseret lui-même ne s’en cache pas. Mais là encore, vous et vos amis vous gardez bien de dire les raisons de la dette, notamment le TGV, le matériel roulant, qu’il a bien fallu assumer. Les villes de Metz et de Nancy, dirigées à l’époque par deux maires de droite, n’ont pas mis la main au porte-monnaie, c’est le moins que l’on puisse dire, quand Strasbourg et Reims prenaient leurs responsabilités, elles …