Ce 25 novembre, Journée Internationale de Lutte contre les Violences faites aux Femmes, est l’occasion de rappeler la réalité des femmes victimes de violences sexistes : violences conjugales, harcèlements, viols, mutilations sexuelles, mariages forcés, prostitution; violences de rue, au travail, dans la famille ou dans le couple.

La fédération de Meurthe et Moselle du Parti Socialiste s’associe à cette mobilisation et souhaite à cette occasion réaffirmer son engagement féministe à condamner toutes les violences qui entravent la liberté, l’intégrité, et la sécurité des femmes.
Nous demandons à tous les acteurs publics et privés de favoriser en milieu scolaire une éducation au respect et à la prévention des comportements sexistes entre garçons et filles ; de développer les formations aux professionnels et d’élargir leurs pratiques professionnelles aux réalités des enfants témoins, victimes collatérales des violences conjugales ; de lutter contre la récidive, de garantir la sécurité des femmes et de leurs enfants en systématisant l’éloignement du conjoint violent ou en proposant un hébergement à chaque femme victime de violences dont le conjoint n’a pu être éloigné du domicile.

Le Parti socialiste encourage une politique volontariste en matière de prévention, de formation, d’accueil d’urgence et de prise en charge des victimes. Il a par ailleurs salué l’initiative du manifeste des 313 contre le tabou du viol, publié la semaine dernière par le Nouvel Observateur.

Si les chiffres valent tous les arguments : une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint, 75 000 femmes sont victimes de viol chaque année, 18 000 femmes prostituées en France sont issues du trafic ; rappelons que la création d’un ministère des Droits des Femmes de plein droit démontre l’exigence affirmée des socialistes de lutter contre les violences faites aux femmes.
Dès sa mise en place, le gouvernement s’est engagé en matière de lutte contre les violences en faisant voter une loi protégeant les victimes de harcèlement sexuel et en lançant une action pour renforcer la formation des professionnels en matière de violences sexistes et sexuelles.

Ce sujet sera au cœur du Comité interministériel des droits des femmes du 30 novembre 2012, nous faisons toute confiance à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et à l’ensemble du Gouvernement pour que des avancées significatives voient le jour.

Mathieu KLEIN, Premier secrétaire fédéral
Audrey GAYOT, Secrétaire fédérale aux droits des femmes, à l’égalité et à la parité