La Meurthe et Moselle fête la victoire de François Hollande

Enfin … Invité de la matinale de France Bleu Sud Lorraine aujourd’hui, le journaliste me faisait remarquer que c’était ma première présidentielle victorieuse. Cinq ans en 1981, douze ans en 1988.

Nous sommes nombreux dans ma génération à avoir attendu ce moment de bonheur avec impatience.

Et ce d’autant plus que, faute d’avoir été marqués par le 10 mai 1981, le 21 avril 2002 était jusque là une funeste et décisive date dans notre parcours politique.

L’émotion, la joie, le bonheur sont réels et puissants. Ces sentiments sur lesquels il ne faut pas ergoter aujourd’hui sont empreints de la gravité d’une crise qui bat son plein et des responsabilités qui sont les nôtres désormais.

De cette soirée mémorable place Stanislas hier avec des centaines et jusqu’à des milliers de Nancéiens qui ont fait le choix inédit et historique de confier 55 % de leurs suffrages au candidat de la gauche à la présidentielle, je retiens deux échanges.

Le premier avec une jeune fille qui m’a confié ressentir pour la première fois la fierté d’être Française. Le second avec un homme qui nous a interpellé Michel Dinet et moi pour nous dire que l’attente était grande et que la déception ne devrait pas être au rendez-vous. Deux petite notes pour la partition du quinquennat Hollande : chaque citoyen doit se sentir et se montrer digne de la République et le nouveau pouvoir devra avoir la justice pour principale obsession. En toute chose.

Pour cela, il faut donner une majorité au président François Hollande.

Pour réélire nos députés Christian Eckert, Hervé Féron et Jean-Yves Le Déaut.

Pour élire la génération du changement à l’Assemblée nationale avec Chaynesse Khirouni, Dominique Potier et Marie-Neige Houchard.

Tournons la page du sarkozysme en entier : qu’elle ait été écrite par des plumes honteuses qui comme à leur habitude se dissimulent et n’assument pas leurs choix tel Laurent Hénart, par le président de l’UMP 54 Jacques Lamblin ou par les plus zélées qui n’ont reculé et ne reculeront devant aucune outrance pour rabaisser le débat public telles Nadine Morano et Valérie Rosso-Debord, ils sont tous comptables du bilan de la droite depuis 2002.

La Meurthe-et-Moselle n’est pas qu’un îlot rose sur le quart nord-est de la France : notre département a donné une large majorité à François Hollande avec 196 628 voix et 53,06 % des suffrages. Merci à tous les militants et les volontaires de la campagne qui ont frappé sans relâche à des dizaines de milliers de portes depuis des mois.

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