Communiqué de presse
Conformément aux engagements de François Hollande, le Ministère de l’Education Nationale annonce la création de 6770 postes pour la rentrée 2013. Cela marque une réorientation nette de la politique du gouvernement en matière d’éducation. Pour la Lorraine, en revanche, le compte n’y est pas. En effet, compte tenu de la baisse annoncée des effectifs, il serait envisagé la suppression de 76 postes dont 50 dans le premier degré, nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette mesure.
En effet, lors des rentrées 2011 et 2012, l’académie de Nancy-Metz avait subi une saignée inacceptable. Ce sont plus de 1600 postes qui avaient été alors supprimés, faisant de notre région une des grandes victimes de la politique éducative de Nicolas Sarkozy.
Elus lorrains, nous souhaitons aujourd’hui, dans un contexte économique et social particulièrement difficile, la stabilité des postes permettant un meilleur encadrement après des années d’une politique éducative désastreuse.
Nous allons rencontrer le Ministre de l’Education Nationale afin de connaître le détail des évolutions de postes et de lui demander de reconsidérer la situation de notre région compte tenu des difficultés qu’elle traverse.
Les élus socialistes de Meurthe-et-Moselle
Daniel REINER, Sénateur |
Chaynesse KHIROUNI, Députée |
Dominique POTIER, Député |
Hervé FERON, Député |
Jean-Yves LE DÉAUT, Député |
Christian ECKERT, Député |
Mathieu KLEIN, Premier secrétaire fédéral |
Michel DINET, Président du Conseil Général |
Heureuse initiative, dont il faut espérer qu’elle sera couronnée de succès. Oui, les temps sont difficiles, et la gestion des fonds publics doit être exemplaire. Mais la Lorraine doit vivre, et se développer. Cela passera par une Ecole renforcée, et non appauvrie. Laissons cela à la Droite.
Bonne lutte politique donc, à la fois comme appréciation et comme encouragement.
Matthieu Leiritz, secrétaire de la section PS de Nancy
Bonjour, il serait intéressant également de connaître les intentions du Ministre sur le respect des demandes de mutation pour rapprochement de conjoint qui continuent d’être refusées au profit de l’entrée de stagiaires. Mon courrier de septembre 2012 à M. Le Déaut évoquait justement le cas de ma fille, en poste en Meuse, qui ne parvient pas à rejoindre son conjoint en Ariège depuis 2009 (conjoint qui a dû quitter la sidérurgie Moselle), alors que 17 stagiaires issus du concours 2012 ont été recrutés ! Merci de bien vouloir nous laisser espérer qu’il ne s’agit pas de satisfaire une politique de recrutements annoncée au détriment de titulaires anciens qui finiront par démissionner, afin de maintenir l’équilibre budgétaire. Pour l’instant, très grande déception, confiance en berne. Cordialement