Par Hervé Féron, Maire de Tomblaine, Député de Meurthe-et-Moselle

Les organisations professionnelles de la culture appellent à la manifestation le lundi 29 mars contre la politique du gouvernement dans ce domaine.

Car malheureusement, la culture ne fait pas exception à la politique nationale de casse des services publics. Baisse de moyens, remise en cause des scènes nationales, réforme des collectivités qui entraîneront une baisse ou même la fin de financements, RGPP, tout cela pourrait bien entraîner la fermeture de plusieurs sites en France et même dans notre département.

Alors que les résultats des scènes nationales sont excellents en termes de création, de diffusion, de formation et d’émergence, la recherche à tout prix d’économies, qui seront bien faibles eu égard à la dette, risque de mettre à mal le tissu culturel déployé sur les territoires. Elles concourent largement également au rayonnement culturel français par la qualité et la formation de citoyens libres et éclairés.

Parce que ces scènes nationales apportent une ouverture culturelle indispensable à la population, avec un ancrage territorial et social important à l’image du Centre Culturel André Malraux de Vandoeuvre. Ces lieux de culture constituent également un socle d’emploi non délocalisable qui pourrait être mis à mal et gonfler encore un peu plus les tristes chiffres du chômage.

Je soutiens pleinement ce mouvement de lundi et interpelle Monsieur le Ministre de la Culture pour le maintien de ces scènes culturelles et pour la mise en place d’un réel projet culturel ambitieux et partagé.

M. Hervé Féron appelle l’attention de Monsieur le Ministre de la Culture et au sujet du des scènes nationales conventionnées.

En effet, la mise en place de la Révision générale des politiques publiques dans le monde de l’art et de la culture suscite de graves inquiétudes, légitimes.

Alors que les résultats des scènes nationales sont excellents en termes de création, de diffusion, de formation et d’émergence, la recherche à tout prix d’économies, qui seront bien faibles eu égard à la dette, risque de mettre à mal le tissu culturel déployé sur les territoires.

Les nouveaux critères pour le renouvellement des conventions ne doivent pas être le prétexte à entraîner la fermeture des petites structures, essentielles en tant que service public d’action culturelle, déjà malmené par la baisse de moyens accordés par les services déconcentrés et l’étouffement par l’Etat des collectivités territoriales.

Parce que ces structures sont aussi des socles d’emploi, notamment locaux, non délocalisables, elles ont également une forte utilité sociale ancrée sur leur territoire, au-delà du rayonnement et de l’ouverture culturels apportés.

Le Député demande le maintien de l’ensemble des scènes labellisées et des sommes attribuées ainsi qu’un retour en arrière par rapport à la lettre de mission du Premier Ministre à Madame le Contrôleur Général. Il demande également au gouvernement une véritable politique culturelle, concertée avec l’ensemble des acteurs.