Par Pascal Bridey, délégué fédéral à la justice et aux libertés publiques du PS 54
En plein cœur de l’été, pour nous faire oublier les affaires Blanc, Jouyandet, Bettencourt, Wildenstein et maintenant César, affaires qui traduisent une dégradation sans précédent de la morale publique, la droite UMP s’est à nouveau emparée du thème de l’insécurité en exploitant et en attisant de manière honteuse et pitoyable les peurs et les angoisses de nos concitoyens.
Alors que le président de la république devrait incarner la continuité de l’État et la stabilité de nos institutions , il n’hésite pas, à des fins partisanes à semer la haine et la division et à s’engager dans une démarche antirépublicaine extrêmement inquiétante qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de l’histoire de notre pays.
Force est de constater que cette manœuvre politicienne est redoutable : l’objectif est évidemment de tendre un piège à ses adversaires de droite comme de gauche et de les faire passer aux yeux de l’opinion pour des naïfs irresponsables et des droits de l’hommistes angéliques et idéalistes…