Le peuple grec s’est exprimé souverainement et a envoyé un message clair aux dirigeants européens : celui d’une Europe de paix, de solidarité et de prospérité.

Le Premier ministre grec a immédiatement réaffirmé sa volonté de rester dans l’Union européenne et dans la zone euro. Il doit être entendu !

Nous attendons aujourd’hui du Président de la République française :
– qu’il agisse en faveur du rétablissement du dialogue
– qu’il défende un allégement et un rééchelonnement de la dette grecque, soutenable par le peuple
– qu’il réaffirme son rejet des politiques d’austérité et son soutien aux réformes structurelles que devra engager la Grèce

Parce que l’euro est un projet politique et que la situation actuelle menace l’édifice dans son ensemble, il faut éviter que les opinions publiques européennes ne se dressent les unes contre les autres, renforçant les nationalismes de tous ordres.

Cette crise doit être enfin l’occasion pour l’Europe d’un renforcement démocratique et d’une union plus forte, plus solidaire, plus sociale.