Les soutiens locaux de Nicolas Sarkozy ont fait encore plus fort que leur ex-mentor hier : non seulement ils n’assument rien de leur bilan mais maintenant, ils ne formulent même plus une seule proposition pour le pays.
A l’évidence, des symptômes d’aigreur persistent après l’élection de François Hollande et le large soutien que 55 % des Nancéiens lui ont accordé.
Au point que le maire de Nancy et son équipe ne supportent même pas que Jean-Marc Ayrault manifeste sa solidarité aux sinistrés du clos de Médreville, lors de son déplacement en Lorraine dans le cadre de la campagne des législatives.
Déplacement organisé et financé à 100 % par le PS : combien de pseudo visites ministérielles durant le mandat de Nicolas Sarkozy pouvaient en dire autant ?
Et faute de propositions, l’UMP 54 nous ressort ses vieux tubes favoris : au secours la gauche revient (en souvenir du du 10 mai 1981, les chars soviétiques en moins), elle va ruiner le pays et affaiblir le Grand Nancy.
Face à ces signes de fébrilité et de puérilité, Chaynesse Khirouni, Hervé Féron, Christian Eckert, Marie-Neige Houchard, Dominique Potier et Jean-Yves Le Déaut font campagne en portant haut les valeurs de la gauche, dans le respect de la parole donnée :
– baisse de 30 % des rémunérations du président de la République et des ministres,
– écart de 1 à 20 pour les rémunérations des dirigeants des entreprises publiques,
– augmentation de l’allocation de rentrée scolaire de 25 %,
– retrait des troupes combattantes françaises d’Afghanistan d’ici fin 2012,
– retraite à 60 ans pour les salariés qui ont commencé tôt,
– parité au gouvernement,
– encadrement des loyers,
– relance du dialogue social,
– charte de déontologie pour les ministres
Donner une majorité à François Hollande, c’est lui donner les moyens de poursuivre cette action et de mettre en oeuvre le projet pour lequel les Français l’ont élu.
Dimanche 10 juin, c’est en choisissant le bulletin de la candidate ou du candidat soutenu par le PS que les Meurthe-et-Mosellans défendront le mieux leur territoire.
